Boulogne sur Mer, port de pêche

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  1.  Pêche

     

    Il est bien connu que le port de Boulogne sur Mer n’est pas un simple port de pêche, mais bien le premier port de pêche de France. En effet, 43 000 tonnes de poisson y sont débarquées chaque année.

    Voici quelques-un des facteurs qui ont permis au port d’être le premier port de pêche de France :

    Sa position géographique : à la jonction de deux mers poissonneuses, la Mer du Nord et la Manche

    Sa flottille de pêche : 6 chalutiers industriels de pêche fraîche (44 et 55 m), 3 chalutiers industriels surgélateurs, 60 navires de pêche artisanale (16 à 25 m) et 71 bateaux de pêche côtière débarquant environ 60 000 tonnes de poisson frais ou congelé.

     

    Espèce

    POIDS en Kg

    Merlan

    5.851 608

    Lieu Noir

    4.870 881

    Maquereau

    4.837 018

    Rouget b.

    3.177 895

    Grenadier de roche

    3.130 474

    Hareng

    2.861 581

    Seiche

    2.251 098

    Encornet

    1.910 105

    Plie

    1.572 808

    Lingue bleue

    1.370 023

    Tableau 1
     10 premières espèces (statistiques 2004)

    En pêche fraîche, les poissons sont immédiatement triés et mis sous glace, du bateau jusqu’à l’atelier de marée. En pêche artisanale, la production qui représente plus de 60% du tonnage commercialisé sur le port, est très souvent débarquée dans les 48 heures suivant la capture du poisson. Sur les navires surgélateurs, le poisson est éviscéré et fileté dès qu'il est pêché et les filets de poisson sont immédiatement surgelés à bord.

    Plus de 70 espèces sont régulièrement débarquées dans le port.

    Les 10 principales espèces sont indiquées dans le tableau1

     

     

    Photo 2
    Etal Quai Gambetta
     

  2. Équipement

 

La Chambre de Commerce et d’Industrie s’occupe de vendre, d’enregistrer et de facturer les apports de poissons, de fournir eau et électricité aux bateaux et à tous les quais du port, de gérer et laver les caisses qui servent au transport du poisson (4 millions de caisses traitées par an). Elle collecte les déchets des navires de pêche et exploite des engins d’assèchement des navires. 


Photo 1
Chalutier

Dans le but d’améliorer l’accueil des navires de pêche, trois bassins ont été aménagés :

  • le bassin Loubet pour les navires de pêche hauturière (chalutiers de pêche fraîche et surgélateurs) et de pêche côtière : 1 500 m de quai et 21 estacades, 8 000 m².

  • le bassin Napoléon pour le stationnement et la réparation des navires (530 m de quais).

  • le bassin à marée pour la petite pêche (300 m de pontons).

 4 navires de pêche hauturière et 25 chalutiers artisans peuvent décharger simultanément leur pêche

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